Saint-Martin-en-Vercors

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Saint-Martin-en-Vercors
Photo 1 : Saint-Martin en Vercors en hiver
Photo 2 : l'église de Saint-Martin
Photo 3 : la mairie et le tilleul de Sully.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Royans-Vercors
Maire
Mandat
Andrée Sequier
2020-2026
Code postal 26420
Code commune 26315
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
409 hab. (2021 en augmentation de 5,41 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 25″ nord, 5° 26′ 38″ est
Altitude Min. 600 m
Max. 1 575 m
Superficie 27,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-en-Vercors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est, de ce fait, située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km). D'aspect essentiellement rural dans un secteur de moyenne montagne, elle se positionne à 45 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, et à 60 km de Valence, préfecture du département de la Drôme.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le massif pré-alpin du Vercors.

Sites particuliers[1] :

  • Combe du Bun
  • Gourjat (1198 m)
  • la Sambue (1575 m)
  • les Grands Goulets (tunnel)
  • les Pins (1216 m)
  • Pas de l'Allier
  • Pas de l'Âne
  • Pas de Saint-Martin
  • Roche Merlière
  • Rochers de l'Allier
  • Roche Rousse
  • Vierge du Vercors (rocher, site classé[2]).
les Grands Goulets.
Cette reculée est née d'un phénomène d'érosion karstique régressive dont l'action est toujours en action, rendant ainsi le secteur dangereux, ce qui a nécessité la construction d'un tunnel pour dévier la circulation des véhicules[3].
En 2014, le site a été classé à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[4].
  • Le Pas de l'Âne (1400 m) est ouvert dans une crête du Barrémien[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • l'Adouin[1] est un ruisseau d'une longueur de 2,3 km[5].
En 1590, il est dénommé la rivière de Troutres (parcellaire). En 1891, l'Adouin traverse le hameau de Tourtres et se jette dans le Ban après un parcours de 1,7 km ; sa largeur moyenne est de six mètres, sa pente de 101,46 m, son débit ordinaire de 0,90 m3, extraordinaire de 30 m3[6].
Avant 2020, Géoportail indique sa source à l'est du hameau de Tourtre. C'est un affluent du ruisseau le Buyèche (affluent de la Vernaison)[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 186 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chapelle-en-Vercors », sur la commune de La Chapelle-en-Vercors à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 325,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Principales routes du massif du Vercors.

La commune est desservie par les routes départementales D 103, D 103b, D 221, D 518 et D 612[1].

Transports publics[modifier | modifier le code]

Un service de transport à la Demande (TAD) permet aux résidents de la commune d'effectuer des déplacements vers les communes voisines : Villard-de-Lans (station de ski), de Die (sous-préfecture) et La Chapelle-en-Vercors (marché local)[14].

Une ligne régulière d'autocars relie la commune de La Chapelle-en-Vercors aux villes de Valence et de Romans sur Isère. Elle passe par la commune voisine d'Échevis. Une autre ligne régulière d'autocars circule de Villard-de-Lans à Grenoble[réf. nécessaire].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-en-Vercors est une commune rurale, au sens de la grille communale de densité de l'Insee car elle fait partie des communes peu ou très peu denses[Note 1],[15],[16],[17].

La commune est hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71 %), prairies (22 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Baudet
  • Blachette
  • Bois de l'Allier
  • Brillet
  • Chemin de la Pia
  • Côte des Fumes
  • Favier
  • Fontaine de la Coinchette
  • Font des Saix
  • Gaudin
  • la Berthuinière
  • la Combe
  • la Fétoule
  • la Gardette
  • la Gisonière
  • la Gratte
  • l'Arénier
  • le Bard
  • le Briac
  • le Briac
  • le Château
  • le Château des Argouds
  • le Nœud des Parcelles
  • les Abisseaux
  • les Ayards
  • les Baraques en Vercors
  • les Berthonnets
  • les Biassons
  • les Buissières
  • les Chaumes
  • les Chênes Verts
  • les Côtes
  • les Étravoides
  • les Françons
  • les Jaunes
  • les Malichères
  • les Menuisiers
  • les Michalons
  • les Morands
  • les Moreaux
  • les Pacalières
  • les Pacons
  • les Palas
  • les Pélaillons
  • les Revoux
  • les Ritons
  • les Scialères
  • les Tenailles
  • les Vialarets
  • le Viouzou
  • Marne
  • Maset
  • Notre-Dame du Vercors
  • Place Rivière
  • Pot de la Sau
  • Route Forestière de Roybon
  • Roybon
  • Roybon et la Coinchette
  • Sandron
  • Site Nordique d'Herbouilly
  • Tilleul de Sully
  • Toulouse
  • Tourtre

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Le hameau les Abisseaux est attesté en 1891. En 1590, il est nommé le mas des Abisseaulx (parcellaire)[21].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune de Saint-Martin-en-Vercors se situe en zone de sismicité n°4, comme la plupart des communes du plateau central du Vercors et du Royans[22].

Terminologie des zones sismiques[23]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[24] :

  • 1304 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Martini de Vercors (archives de la Drôme, fonds de Sainte-Croix).
  • 1304 : mention de l'église Saint-Martin : edes San Martiniana (archives de la Drôme, fonds de Saint-Félix).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella Sancti Martini de Vecorcio (pouillé de Die).
  • 1449 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Martini Vecorcii (pouillé hist.).
  • 1508 : mention de l'église Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini Vercorcii (visites épiscopales).
  • 1516 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Martini Vercortii (rôle de décimes).
  • 1561 : Sainct Martin de Vercors (Fillet, Essai sur le Vercors, 220).
  • 1576 : mention de la paroisse : cura Sancti Martini Vercorsii (rôle de décimes).
  • 1891 : Saint-Martin-en-Vercors, commune du canton de la Chapelle-en-Vercors.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin

Le nom Saint-Martin est issu du nom de Saint-Martin, légionnaire romain du (IVe siècle) puis évêque de Tours.

Vercors

Ce nom, que de nombreuses communes du massif ont ajouter à leurs noms (Saint-Julien, Malleval, Lans, Corrençon) est du aux vertacomicorii, peuple gaulois qui donna son nom au massif où ils s'étaient installés. Leur nom, d'origine celtique, signifie les « vingt tribus »[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'homme de Neandertal vivait dans le Vercors drômois[25].

L'abri de Bobache a été exploré en 1912. Celui-ci a permis de mettre au jour des objets de silex appartenant à la période azilienne (fin de la dernière glaciation, 10 000 avant notre ère). Dans un environnement de steppes et d'arbres clairsemés, des chasseurs nomades traquaient, entre autres, la marmotte pour sa chair et sa fourrure[réf. nécessaire].

Plus tard, durant le mésolithique (entre -6250 et -4500), la couverture forestière s'étend et sa densité gêne la circulation des hommes et la pratique de la chasse. Les traces des migrations annuelles ont été mises au jour dans un abri sous roche près du Pas de la Charmate. Les hommes y faisaient étape près d'un point d'eau quelques jours par an durant plusieurs millénaires. Ces chasseurs pratiquaient principalement la chasse (bouquetins, chamois, cerfs, sangliers). Les outils utilisés étaient de petites pointes de silex qui armaient des harpons et des flèches[26].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Carte de l'Allobrogie
Carte de l'Allobrogie indiquant le territoire des Vertacomocores, au sud.

Le plateau fut occupé par la tribu gauloise des Vertamocores, associée aux Voconces[réf. nécessaire].

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Quelques sarcophages ont été trouvés à Picot[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, la communauté faisait partie de la terre et seigneurie du Vercors et plus anciennement du mandement de Ravel (voir Château-Ravel, commune de Saint-Julien-en-Vercors)[24].
  • Fief des dauphins du Viennois[2].
  • Possession des évêques de Die[2].

XIe siècle : le Vercors est organisé en paroisses desservies par les chanoines de Sainte-Croix-en-Diois jusqu'en 1289, par les religieux de Saint-Antoine ensuite[réf. nécessaire].

À partir de 1235, Saint-Martin, comme les autres communes du Vercors drômois, est sous la suzeraineté de l'évêque de Die qui en dispute les revenus aux religieux de Saint-Antoine jusqu'en 1305. L'évêque avait pour vassaux divers seigneurs et châtelains locaux qui levaient également l'impôt sur les habitants.
Plus tard, l'évêque nomme des « fermiers », sorte de percepteurs sur lesquels ne s'exerçait aucun contrôle. Ils donnaient une somme convenue chaque année à l'évêque et gardaient pour eux le reste[réf. nécessaire].

Le mouvement communal fut bien tardif à se manifester dans le Vercors. En 1318, Saint-Martin appartenait aux Antonins de Sainte-Croix. C'est seulement au milieu du XVIe siècle que la paroisse devint une commune. Chaque année, à Pâques, les habitants élisaient un consul qui administrait la commune pendant un an. Quand les affaires à traiter excédaient sa compétence, il était assisté d'une assemblée générale composée d'habitants de la commune, généralement choisis par les consuls des années précédentes[réf. nécessaire].

L'été 1508 fut marqué par l'apparition de la peste qui décima la population de Saint-Martin. Au cours du XVIe siècle, les pauvres sont nombreux et quelques pieuses personnes font leur testament en leur faveur[réf. nécessaire].

Les guerres de Religion ravagèrent le Vercors. Pris par Montbrun (protestant) repris par Gordes (catholique) qui fait démolir les châteaux forts. De 1573 à 1590, le pays est sans cesse traversé par des bandes rivales qui pillent et rançonnent les habitants. À la fin de cette période, la commune est criblée de dettes, l'église en partie détruite et le village en ruines[réf. nécessaire].

Sous le règne du roi Henri IV commence le relèvement, dont témoigne le vénérable tilleul de Sully qui orne la place de Saint-Martin. Le célèbre ministre avait fait planter quantités d'arbres, généralement destinés à ombrager les chemins du royaume qu'il avait fait remettre en état, mais plus probablement, dans le cas de Saint-Martin, afin d'abriter les réunions publiques, coutume en usage au XVIe siècle[réf. nécessaire].

1662 : Louis Gauthier de la Tour, sieur de Larénier, fait construire, à Saint-Martin, une belle demeure flanquée d'une tour, le château de Larénier ou l'Arénier. Ce nom de l'Arénier évoque un lieu sablonneux (arena en latin)[réf. nécessaire].

1644 (démographie) : 93 familles[24].

Avant 1790, Saint-Martin-en-Vercors était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était dédiée à saint Martin et dont les dîmes, qui appartenaient à la commanderie de Sainte-Croix avant 1304, passèrent alors au chapitre de Die qui en a joui jusqu'à la Révolution[24].

Il est intéressant de retrouver, dans les patronymes de ces nobles d'autrefois, des noms encore portés par des familles ou des lieux-dits : Faure, Malsand, Sibeud, Penchinat, Algo(ud), etc. Jean Abicel, mort vers 1550, possédait à Saint-Martin une fortune considérable dont un domaine a gardé son nom : Les Abisseaux, pluriel de Abicel. Madame de la Blachette a également laissé son nom au quartier où elle avait son domaine vers 1746[réf. nécessaire].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-en-Vercors du début du XXe siècle.

En 1790, la commune de Saint-Martin-en-Vercors est comprise dans le canton de la Chapelle-en-Vercors[24].

XIXe siècle : la construction de routes carrossables désenclavent du plateau[réf. nécessaire].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Martin-en-Vercors a abrité le quartier-général du maquis du Vercors et un hôpital[réf. nécessaire].
Le 3 juillet 1944, la République française est restaurée à Saint-Martin-en-Vercors à l'occasion de la venue d’Yves Farge, commissaire de la République[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie de Saint-Martin.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2020, le conseil municipal de Saint-Martin-en-Vercors est composé d'un maire, de trois adjoints au maire et de sept conseillers municipaux.

Il existe de nombreuses commissions communales, notamment en ce qui concerne l'eau et assainissement, la voirie, l'urbanisme, le développement économique, les écoles, l'agriculture, la jeunesse et les sports, la transition énergétique[28].

Les derniers comptes-rendus des conseils municipaux sont consultables sur le site de la mairie de la communauté de communes du Royans-Vercors, à la page concernant Saint-Martin[29].

Les Élus et Commissions[30].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 Gilbert Quinard    
2001 2008 Martin Bechier    
2008 2014 Claude Vignon DVG Agriculture et conseiller général du canton de La Chapelle-en-Vercors de 2008 à 2015
2014 2020 Claude Vignon   Agriculture et conseiller général du canton de La Chapelle-en-Vercors de 2008 à 2015
2020 En cours
(au 14 janvier 2021)
Andrée Sequier[31][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes du Royans-Vercors depuis sa création en 2016[réf. nécessaire].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 409 habitants[Note 2], en augmentation de 5,41 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6098209669861 0221 0411 0081 0681 083
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0001 0661 1151 0341 044958901794809
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
839808760654631602574528439
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
376318285292275295357414371
2021 - - - - - - - -
409--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

La maison de retraite la plus proche est située à La Chapelle-en-Vercors et il s'agit d'un établissement non médicalisé[36].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, les communes de Saint-Martin-en-Vercors et de sa commune voisine, Saint-Julien-en-Vercors, ont regroupé leurs établissements d'enseignement primaire[37] :

  • l'école maternelle commune, d'un effectif de 21 élèves pour la rentrée scolaire 2017-2018, est située à Saint-Julien-en-Vercors ;
  • l'école primaire commune, d'un effectif de 23 élèves pour la rentrée scolaire 2017-2018, est située à Saint-Martin-en-Vercors.

Des activités périscolaires et la gestion d'un cantine sont également assurées par les deux communes.

Santé[modifier | modifier le code]

Les centres hospitaliers publics les plus proches de la commune sont le centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes et le centre hospitalier de Valence.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Pêche et chasse[2].
  • Randonnées[2] : GRP Tour du Vercors Drômois ; sentier de découverte[1].

Sports[modifier | modifier le code]

Événements : la nocturne de ski de fond à Herbouilly pendant les vacances de février[réf. nécessaire].

Médias[modifier | modifier le code]

  • Presse territoriale :
Un petit périodique d'une quarantaine de pages dénommé L'Écho de Roche Rousse est le bulletin périodique édité et distribué par la mairie. Il est disponible à l'hôtel de ville de la commune. Celui-ci présente les informations locales, principalement à caractère associatif et les décisions du conseil municipal[38].
  • Presse locale et régionale :
Le quotidien régional historique des Alpes tirant à grand tirage est Le Dauphiné libéré. Celui-ci consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition locale, un ou plusieurs articles à l'actualité du village, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune de Saint-Martin-en-Vercors.
Il existe aussi d'autres journaux, comme les hebdomadaires L'Agriculture Drômoise et Drôme Hebdo (anciennement Peuple libre).

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique de la commune et son église (propriété de la commune) est rattachée à la « Paroisse Sainte-Marie en Royans-Vercors ». Cette paroisse a été créée en l'an 2000 par le diocèse de Grenoble-Vienne dont elle dépend. Ce secteur géographique de la vie religieuse catholique couvre l'ensemble des communes du plateau et du Royans[39].

Économie[modifier | modifier le code]

Les deux principales activités de la commune et de son secteur sont l'agriculture et le tourisme[40].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : bois, pâturages (bovins, caprins)[2].

  • Foires : 1er juin, 11 juillet, avant le dernier lundi d'août, 5 octobre[2].

Commerce[modifier | modifier le code]

L'Hôtel du Vercors.

Quelques commerces dont un grand hôtel[41].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin : construite à la fin du XIIe siècle, cet édifice religieux a été ruiné durant les guerres de religion, puis restauré au XVIIIe siècle, époque où fut rajoutée une chapelle en annexe[réf. nécessaire].
  • Maisons Renaissance (au lieu-dit Tourtre(s))[2].
  • Église Saint-Martin de Saint-Martin-en-Vercors du XIXe siècle[2].
  • L'oratoire Notre-Dame-du-Vercors : il a été érigé pour commémorer la supposée apparition de la Vierge Marie à une femme de 29 ans mais qui ne fut pas reconnue par l'église[42]
  • Le monument aux morts[réf. nécessaire].
  • Les monument et plaque commémorant le dernier ours vu dans le Vercors en 1937. C'est une création de Serge Lombard, sculpteur en taille directe[43].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le tilleul de Sully.
  • Grottes, gouffres et scialets dont Gours Ferrant, Grotte de la Cheminée, Grotte des Ramats, les Balmes, Petite Grotte, Scialet Gavet, Scialets du Pot du Loup et Trou Perroux.
  • Un tilleul planté sur ordre de Sully en 1597 est situé en plein cœur du village, entre la mairie et l'église, le long de la route de Villard-de-Lans[réf. nécessaire].

La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[2].

C'est en 1937 à Saint-Martin-en-Vercors que fût observé le dernier ours sauvage des Alpes françaises.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-en-Vercors possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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